Mai 2007, le président élu de la république française parade au Fouquet’s et sur la place de la Concorde et, dés le lendemain, disparaît.
On avait dit alors, qu’il avait besoin « d’habiter la fonction »… Il lui fallait quelques jours de vacances pour endosser ses habits de président. Il fut surpris à Malte sur le yacht prêté par un de ses amis patrons du CAC40 : Vincent Bolloré qui avait même mis un jet privé à sa disposition !
Constraste saisissant avec Obama. Celui-ci est élu victorieusement et a deux bons mois devant lui pour se préparer, constituer son équipe et s’installer à la Maison-Blanche. On aurait donc pu s’attendre à ce qu’il fasse un petit voyage en famille aux frais d’un de ses généreux donateurs de Wall Street, avec jet privé et prestations luxueuses.
Eh bien non ! Obama est déjà au travail et dans sa dernière déclaration s’en prend aux patrons et banquiers « bling-bling » et leur façon de prendre leur jet privé alors que leur entreprise va mal!
Il a blâmé sévèrement les patrons des trois grands groupes automobiles américains, critiqués aux Etats-Unis pour s’être rendus en jets privés à Washington dans le but de réclamer de l’argent au Congrès afin d’éviter la faillite de leurs entreprises. «J’ai pensé que peut-être ils devaient être légèrement durs d’oreille concernant ce qui se passe aux Etats-Unis actuellement», lance Obama à ce sujet. «C’est un problème chronique, pas simplement dans l’industrie automobile […] (mais) chez les capitaines d’industrie en général», a-t-il affirmé.
Il a développé ce qui ne semble pas une évidence à notre président :
«Quand des gens touchent des centaines de millions de dollars de bonus à Wall Street et prennent d’énormes risques avec l’argent des autres, cela montre qu’ils n’ont aucune idée de ce que vivent les Américains ordinaires». Et quand les «fabricants automobiles (américains) sont payés bien plus que leurs homologues (japonais) de chez Toyota ou Honda, et que pourtant ils perdent de l’argent bien plus rapidement que les constructeurs japonais, cela m’indique qu’ils ne voient pas ce qui se passe».
En outre, Obama a invité les cadres dirigeants des banques à abandonner leurs bonus annuels, alors que le gouvernement a dû renflouer de nombreux établissements bancaires américains et pas des moindres. Ce qui serait selon lui, «un exemple de prise de responsabilité. Si vous possédez déjà 10 millions de dollars et que vous devez licencier des salariés, le moins que vous puissiez faire est dire « je suis prêt à faire des sacrifices moi aussi, parce que je reconnais que des gens extrêmement moins nantis traversent une période plutôt difficile ».
Obama fait dans la morale et dit un certain nombre de choses, histoire de faire pression même s’il n’a pas de réels moyens de l’obtenir. Alors, bien sûr, ce sont des mots mais il y a ceux qui parle de moraliser le capitalisme et ne propose ni ne suggère rien, et ceux qui, non seulement se garde d’amitiés trop bling-bling et n’hésite pas à dire ce qu’ils pensent.
Cela s’appelle mettre ses paroles en actes sans brasser d’air en moulinant dans tous les sens.
Quelle classe Obama, rien à voir avec mister bling à deux balles ou la dinde du Poitou!!!…
par Milton Dassier
Source AFP
@monkiki, c’est fait à 4 reprises!
On va voir si on pourrais s’installer, puisque notre Marin en chef a coulé le bateau France!
@skmonoha, il gagne 19600euros mensuel nourrit et logé et blanchi!