C’est à dire l’automobilisme.
L’automobilisme est un triple poison : sur un plan social, sur un plan économique, et sur plan environnemental.
L’automobile est l’école de l’incivisme. A noter d’ailleurs que lorsque le véhicule n’a pas de connotation antisociale, le préfixe « auto » disparaît. Si l’automobiliste dit mon « auto » en parlant de sa voiture, les voyageurs prennent un bus ou un car, et non un autobus ou un autocar.
C’est une connerie sur un plan économique. Si l’on veut calculer la vitesse moyenne utile de l’automobiliste, il faut tenir compte non seulement du temps de trajet, mais aussi du temps de travail consacré à l’acquisition des moyens financiers permettant ce trajet : amortissement du véhicule, péages, assurance, essence, garage, entretien, etc. Si l’on tient compte de tous ces éléments l’automobile individuelle est largement battue par le train et par le vélo.
C’est une connerie sur le plan environnemental : dilapidation en 150 ans des réserves mondiales de pétrole alors qu’il avait fallu des millions d’années pour constituer les réserves actuelles, encombrement de l’espace public (la rue n’est pas un garage mais un lieu de circulation ouvert à tous – le stationnement dans la rue devrait être réservé aux visiteurs), pollution sonore et chimique.
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