le premier suicide de chez Renaut reste classé comme accident de travail?

Paris (AFP) la caisse primaire d’assurance maladie CPAM) des Haut-de-Seine a confirmé le classement comme accident de travail du premier des trois suicides de salariés de Tecnocentre Renault de Guyoncourt (Yvelines) a-t-on appris vendredi auprés du constructeur automobile
Renault avait déposé un recours en juin contre le classement comme accident de travail, arguant au fait que la CPAM n’avait pas garanti que la responsabilité du constructeur ne serait pas engagée
le salarié concerné, Antonio B, ingénieur en informatique de 39 ans et père d’un garçon de 11 ans, s’était jetté d’un batiment principal du Tecnocentre le 20 octobre 2006

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5 commentaires

  1. Tandis que certains pleurent un père, un frère, un ami, d’autres se concentrent à argumenter pour « dépenser moins » et « rejeter la part de responsabilité qui leur incombe…si possible sur leur voisin ».

    Renault ou CPAM, Peugeot

  2. un suicide, classé comme accident du travail demande bien des arguments, il est vrai que la responsabilité de l’employeur peut être engagé dans la mesure ou les conditions de travail, le stress, la charge mental et physique du travail soient reconnus comme dépassant certaines limites sanitaires, pour dire que c’est au dessus des capacités humaines, dans tout les cas c’est une question qui nécessite la connaissance de tout un arsenal du code du travail, la règlementation en matière d’hygiène et de sécurité du travail, et probablement c’est un cas qui demande une jurisprudence, mais dés que la responsabilité de l’employeur est reconnue et acceptée comme telle, l’acte sera classé comme accident du travail et ouvre droit à pas mal d’indemnisation et de réparation. Enfin je dois reconnaitre que c’est pour la première fois que j’entend parler d’un cas pareil.

  3. en realité je ne vois pas ce que tu cherches par cette question, elle est assez mal formulée.
    qu’un employé d’une sociéte se jette du troisième étage d’une entreprise pose certainement plus de problème que ce que l’on veut bien nous raconter…. que ce soit classé comme accident du travail, montre les limites des lois qui ne résolvent que les problèmes courants et répandus et pas les phénomènes individuels…. de là à penser que toute personne qui se suicide dans l’anceinte de son entreprise a été tué par l’entreprise… il y a un monde

  4. Il faudrait trouver une expression plus judicieuse comme harcellement moral ou exigences excessives….
    Mais il est bon que cela soit sanctionné, d’autant que ceux qui fixe les objectifs serait bien incapables de faire eux mêmes le travail, surtout dans les délais

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