Je le trouve complètement incohérent ! :
– Il favorise les Diesels, fortement émetteurs de particules fines cancérigènes et de dioxyde de soufre,
– Il ne tient pas compte de la présence de filtre à particules (!),
– Le système par tranche est complètement débile ! 700€ de bonus à 120g, 200€ à 121g… ça fait 500€ le pauvre gramme de plus… un coût au gramme aurait été plus judicieux…
– Les mesures de CO2 sont complètement faussées par un cycle de mesure non représentatif (la conso réelle est en général 20% – 25% supérieure…)
– Il coûte cher au contribuable !
@ Manu31 : un essence moderne est nettement moins nocif qu’un Diesel pour nos poumons, c’est un fait !
Quand aux tests d’homologation, reseigne toi sur la façon dont ils sont faits (les démarrages en côte n’existent pas, toujours une seule personne sans bagage à bord, etc) et tu verra que même une éco-conduite ne permet pas d’atteindre ces chiffres théoriques pour 80% des autos…
C’est pas à l’ordre du jour.
Un diesel consomme en moyenne 20 % de moins qu’un essence, il pollue globalement moins (la pollution vient du carburant consommé, donc moins de conso, moins de pollution), et permet des économies d’énergie.
Le benzène présent dans l’essence vaut largement les particules du diesel sur les risques de cancers.
» Les mesures de CO2 sont complètement faussées par un cycle de mesure non représentatif (la conso réelle est en général 20% – 25% supérieure…) »
Ma voiture est donnée pour 4,9 l/100, je fais 4,7 en moyenne. Il faut savoir conduire.
C’est pas à l’ordre du jour selon mes informations, par contre la prime de 1 000 € devrait être sucrée à la fin de l’année
Oui, il va être modifié, mais pas pour corriger ces défauts mais au niveau des seuils. Je ne sais plus précisement, ni quand, mais si les futur seuils était appliqué maintenant, seul les véhicules « spéciaux » (hybrides, électrique, GPL, …) arriverai au bonus de 700 euros.
Quand au fait, qu’il « coûte cher au contribuable », l’objectif était l’équilibre. Et donc la logique actuelle (écolo) serai d’augmenter les malus.
A rajouter à ses incohérences : (hors prisme à la casse), on aide une personne qui achète une voiture après avoir mis une vielle à la casse à la hauteur de 300 euros, alors qu’une personne qui met une vielle voiture à la casse sans en racheter une ne touche rien …. C’est un drole de principe écolo, ca !!
Oui, c’était prévu au bout de 2 années.
Il a été conçu pour être un signal, donc il ne devait pas être trop pénalisant pour les grosses cylindrées et les monospaces. En conséquence de quoi, 50 ou 60 % des voitures commercialisées sont dans la zone d’équilibre. (130g)
Pour établir une incitation (pour les constructeurs surtout), il aurait fallu que le curseur soit d’avantage placé sur des valeurs basses, de manière à ce que les voitures en bonus ne représentent que 20% du marché et le reste en malus pour qu’il y ait équilibre.
Au niveau de la méthode de calcul, c’est soit on met des seuils avec des prix sur la base de calcul est modifiée et plus ou moins arbitraire (cf pour les successions) et la visibilité est meilleure, soit on met un prix sur une base exponentielle et pour chaque gramme, on sort la calculatrice.
Sans compter que la base de consommation est fausse (les valeurs de consommation sont fournies par les constructeurs sur circuit suivant une norme qui ne représente plus les habitudes de conduite)
Pour finir, le bonus/malus ne représente pas grand chose dans le coût d’achat et de fonctionnement d’une voiture, pour la plupart des modèles, il représente moins de 10% du prix d’achat, soit la ristourne que vous négociez avec le concessionnaire.
Vu qu’une voiture représente par an en coût direct
– 15 OOO km en moyenne soit pour une consommation de 7L/100 en moyenne, 900L donc disons 1150 euros avec un carburant à 1,1 euros/L
– assurance : 500 euros minimum
– réparation et contrôles : 250 euros/an sur la durée de vie de la voiture hors accident grave
– stationnement et autoroutes : 1000 euros/an au minimum mais ça dépend de votre zone d’habitation.
Restent gratuits apparemment mais ce sont des coûts indirects, les routes (construction et entretien), les secours, la prévention routière, la rééducation, la gendarmerie, la pollution des façades et de l’environnement et le coût médical des maladies respiratoires.
J’attends avec impatience que les coûts indirects soient réintroduits dans le coût du déplacement, c’est à dire celui du carburant. Ils seraient ainsi payés majoritairement par ceux qui utilisent et détériorent le plus le réseau et moins par ceux qui l’utilisent peu. Naturellement, il faudrait qu’en contrepartie les impôts locaux (département et région) baissent (10 euros/pers/an).
Les nouveaux calculs tiendront compte de l’évolution du marché mais ne l’anticiperont pas. Donc ils seront insuffisants et pas assez pénalisants.