Plutôt que de faire de la politique un combat et de toujours chercher à tirer la couverture à soi, pourquoi ne?

Plutôt que de faire de la politique un combat et de toujours chercher à tirer la couverture à soi, pourquoi ne pas tout simplement se baser sur le respect de la liberté de chacun pour organiser la société ?

Chacun à une vision différente de la société dans laquelle il veut vivre.

Certains veulent prendre leur retraite jeune, d’autres veulent cotiser moins. Certains veulent qu’on construise plus de routes, d’autres veulent plus de transports en commun. Certains veulent plus de sécurité sociale, d’autres veulent dépenser moins pour leur sante. Certains veulent avoir plein d’enfant, d’autres craignent la surpopulation.

Au final on fait un pas a gauche, un pas a droite et on arrive a une sorte de compromis, une moyenne des égoïsmes individuels, avec par exemple une cotisation retraite et un âge de la retraite qui correspondent à ce que désire l’électeur moyen ; un équilibre entre les routes et les métros, et un niveau de dépense de sante et d’allocation familiale qui correspondent au choix de l’électeur moyen.

Avec tout de même un avantage pour les personnes bien organisée et proches du pouvoir (lobby des industriels, lobby de politiciens eux même (qui votent leurs propres salaires !), lobby des taxis ou des pharmaciens, lobby des syndicalistes qui ne défendent qu’eux même). Ceux la profitent un peu plus de la politique, disons dans la limite du soulèvement populaire pour profiter des abstentionnistes et des personnes qui s’impliquent peu dans la politique.

Et du coup avec un désavantage pour les autres qui sont perdant à chaque fois, surtout s’ils ne ressemblent pas a l’électeur moyen.

Pourquoi ne pas laisser chacun vivre librement selon ses aspirations ?

Plutôt que de forcer tout le monde à payer des impôts pour les routes, pourquoi ne pas faire uniquement payes les usagers des routes (via une taxe sur le kilométrage annuel des voitures) ?

Plutôt que de forcer tout le monde à payer des impôts pour une ligne de métro, pourquoi ne pas faire uniquement payer les usagers du métro (via des tickets de métro).

Plutôt que de forcer tout le monde à cotiser x% de son salaire et de prendre sa retraite a 60 ans, pourquoi ne pas laisser chacun cotiser au système de retraire de son choix ?

S’il n’y avait pas toutes les cotisations sante, retraite, chômage, syndicat, nos salaires nets seraient doublés (!!) et s’il n’y avait pas la TVA tous les produits couteraient 20% moins cher.

L’état français confisque 60% de ce que gagnent les français !! Une partie va dans les poches des politiciens, une autre dans celle de leurs amis qui décrochent les contrats d’état. Le reste est mis dans une cagnotte collectives correspondant grosso modo a ce que veux l’électeur moyen : routes, système de sante, retraite, etc…

Franchement vous pensez que les politiciens sont tellement plus intelligents que vous que, même en se servant au passage, leurs investissements (vaccin H1N1, aides a l’association « une montre par jour pour Julien Dray ») sont meilleurs pour vous que si vous choisissiez vous-même quoi en faire ?

Chacun cotise au système de retraite qu’il veut : les gens qui veulent une plus grosse retraite ou une retraite plus jeune cotisent un peu plus, les autres cotisent un peu moins

Chacun cotise aux assurances chômage et sante qu’il veut : les gens qui veulent une société plus solidaire cotisent plus et sont mieux couverts, les gens qui préfèrent épargner plus choisissent des cotisations plus faibles.

OK pour un minimum d’impôts et de lois pour quelques policiers, quelques juges et une armée pour défendre la liberté de chacun. Mais pour tout le reste, arrêtez de nous taxer et laissez nous faire ce que nous voulons avec noter argent et de notre vie!!

Qu’en pensez-vous ?
@Soap: « qu’en pensez-vous? ». non, juste 3 mots :-).
Si tu es la seule reponse, ca te fera 10 points facile!
@Fran: mais justement, tu payes pour ce qui te tient a coeur: une assurance chomage qui pourra t’aider en cas de licenciement et qui te rend egalement solidaire de tous ceux qui vivent des moments difficiles et qui comme toi ont payees pour le chomage. Si au lieu de toucher 1000€ net avec le Smic tu touches 2000€ net, tout le monde peut se payer une assurance qui protege au moins aussi bien que celle de l’etat.

Pour la sante idem, tu peux cotiser pour une assurance sante et etre solidaire de tout ceux qui comme toi on cotises. la seule difference avec l’assurance chomage, c’est que certains qui ne travailent pas n’ont pas les moyen de se la payer. Mais l’exemple des pays ou il n’y a(vait) pas de securite sociale est que tres peu de personnes n’ont pas les moyens de se la payer. leurs soins peuvent tres bien etre payes par des associations charitatives.

4 commentaires

  1. C’est une question bien longue….
    @certaines de vos idées sont très intéressantes (financement métro, retraites et protection sociale, TVA…par exemple) mais je crains que nos ténors du je-sais-tout-politiquement-correct n’en fassent un caca nerveux, pensez donc une retraite par capitalisation, une inégalité devant l’impôt, une cotisation volontaire pour les risques maladie…vous voulez foutre la jaunisse à nos gauchistes ? je les entends déjà crier au scandale et à l’ultra libéralisme !….Malheureusement nous sommes en France, si vous voyez ce que je veux dire…..

  2. J’aime la liberté moi aussi mais tu sembles penser que tout le monde en a les moyens financiers.
    Que tout le monde en ait un jour les moyens est une utopie ; C’est, je pense l’utopie libérale et je ne dis pas cela péjorativement, je dis cela car toutes les idéologies sont des utopies.

    On est d’accord sur l’état régalien, mais ce que tu souhaites implique que chacun ait les moyens de choisir, et actuellement ça n’est pas ce qu’on observe. Donc, en attendant, moi je suis pour une société solidaire sur certains points qui me tiennent à cœur : la santé et les assurances chômage notamment. Je préfère payer en trop pour la fraction qui abuse que pas assez pour celle qui est de bonne foi et qui sera en difficulté si on ne le fait pas.

  3. plus d’impôts, plus de taxes et trop de dépenses de l’Etat !
    tout cela fait que notre économie est atone, que l’argent est difficile à gagner et les fins de mois difficiles pour beaucoup. Le reste n’est que gadget !:-)

  4. Vote question est bien plus pertinente que vous ne le pensez.

    En effet elle traduit les fondements philosophiques de la politique : qu’est-ce que le bien individuel, qu’est-ce que le bien collectif, l’un et l’autre peuvent-ils coexister ou sont-ils irrémédiablement antagonistes ?
    En fait c’est un savant dosage de tout cela.

    Or ce dosage est bien moins facile à appréhender qu’il ne le paraît. Il est nécessaire de prendre en compte plusieurs facteurs inhérent à la vie en société au sein d’une nation :
    1 – les disparités humaines (de loin les plus délicates),
    2 – les disparités géographiques, géologiques et les ressources,
    3 – les contextes géopolitiques,
    4 – les problématiques civilisationnelles,
    5 – les disparités éconmiques,
    6 – les ressources « intellectuelles ».

    Loin de faire du prosélytisme pour tel ou tel parti, force est de constater que la cohérence d’une nation ou d’une société est basé sur un équilibre consensuel. Celui-ci va justement porter sur des déséquilibres apparents dans les contributions des uns pour les autres.

    Et ici, je vous rejoins dans le sens où je suis convaincu qu’il y a de nombreux moyens de rééquilibrer les disharmonie que nous constatons aujourd’hui en prenant en compte quelques principes simples.

    – Une nation est une unité organique fondamentale.
    – Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    – Le devoir sacré des gouvernants à assurer la suffisance (en oubliant cette idée absurde de croissance continue) et la protection des nationaux.
    – Le devoir de coopération avec d’autres États-Nations pour des biens respectifs et un souci d’entraide.

    Une société est faite de déséquilibres, et c’est tout à fait normal. Le tout est de savoir sur quelle orientation idéologique cette société se situe.

    Dans le cas de la France, nous sommes passés d’un État-Nation cohérent à une dilution chaotique dans le « village mondial ». C’est évidemment une erreur car l’eau et l’huile ne se mélangent pas. Les disparités qui en découlent ne sont plus locales mais systémiques, et présagent de sombres moments.

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